En 2002, une crise sociopolitique éclata en Côte d'Ivoire. Mme NANA Sabine, qui résidait alors à Abidjan, retourna dans son pays natal du Burkina Faso dans le cadre d'une opération de rapatriement appelée «Bayiri». Dès son arrivée, elle créa avec d'autres femmes rapatriées une association dont l'activité principale était la transformation du manioc en attiéké frais (plat traditionnel à base de manioc). En langue mooré, NANA-LIM signifie tout simplement de la nourriture à moindre coût. Mme NANA est donc la fondatrice de NANALIM, une entreprise de transformation de produits agro-alimentaires, en particulier le manioc. Consciente de l'inaccessibilité des habitants du Sahel et d'autres régions éloignées à l'attiéké de qualité, NANALIM a décidé d'innover la transformation afin de faciliter sa conservation. Aujourd'hui, l'attiéké frais et déshydraté est commercialisé dans tout le Burkina Faso et également exporté vers les pays voisins sous la marque Nanatiéké (attiéké abordable en langue mooré).