Pour permettre aux producteurs d'obtenir ces produits de qualité, le champion d'affaires SCS et 2SCALE ont organisé une série de formations dès le début du partenariat sur les bonnes pratiques de production à travers l'installation des champs-écoles. Le suivi de ces activités est assuré par un service d'appui à l'entrepreneuriat via ses coachs basés dans les localités de production.
Mah Diabaté est une jeune productrice de 30 ans basé à Kanabougou, à une vingtaine de kilomètres de Bamako. Aujourd'hui, sous un soleil de plomb, elle enlève les mauvaises herbes dans sa parcelle de poivrons. Dans deux jours, les agents de SCS visiteront son champ pour la récolte. Cette fois, ce sera la quatrième récolte dans la même parcelle. Bien que le prix des poivrons ait fortement chuté en cette période, Mah vend au moins 10 000 FCFA (18,35 $) par récolte.
Par le passé, elle se rendait en ville pour vendre ses produits avec toutes les tracasseries du marché. Mais recevoir l’acheteur sur place est un grand avantage de ce partenariat, dit-elle. En plus, les formations sur les itinéraires techniques de production et la préparation de la fumure organique ont permis à Mah de réduire considérablement la quantité d’engrais chimique qu’elle utilisait auparavant dans sa production.
Dans le champ de Mamadou Konaté, la récolte des tomates bat son plein. Les semences ici aussi, tout comme pour Mah Diabaté, ont été fournies par SCS. Selon Mamadou, il s'agit de la sixième récolte dans sa parcelle. Chaque récolte peut donner 25 paniers de tomates. Un panier est vendu à 7,500 FCFA (13,76 $) en moyenne. Bien que l'achat des produits puisse varier en fonction du prix du marché, un accord préétabli entre les agriculteurs et SCS permet de maintenir un équilibre au moment des ventes.
Mamadou pense également qu'il existe une grande différence entre les producteurs impliqués dans le partenariat SCS et les autres agriculteurs. Il explique :
Tout comme Mah Diabaté et Mamadou Konaté, SCS vise à inclure 15 000 producteurs dans son réseau d'approvisionnement en légumes frais, dont 7 500 femmes et 6 000 jeunes d'ici 2023 pour produire et commercialiser 1 000 tonnes de légumes frais par an.
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