L'atelier D & D a été organisé pour réunir les acteurs afin d'analyser le processus qui mène à la production et à la fourniture de sorgho à Faranaya. A cet effet, la situation actuelle et souhaitée des acteurs de l'approvisionnement en sorgho à Faranaya a été analysée pour amener les acteurs à être sur la même longueur d’onde. Ainsi, ils sauront clairement ce que l’on attend de chaque acteur pour passer de la situation actuelle à une situation souhaitable dans l’approvisionnement en sorgho. Les participants à l'atelier comprenaient des agriculteurs, des fournisseurs de services de labour, des marchands d'intrants, des institutions financières, des transformateurs, des agrégateurs et d'autres fournisseurs de services.
Au cours de l'atelier D & D, un certain nombre d'activités ont été menées pour atteindre les résultats attendus, notamment : l'identification des acteurs et de leurs fonctions, la cartographie du genre aux différents niveaux de la chaîne de valeur, la cartographie conceptuelle, la richesse de l'image et la liste des prépositions. À la fin de ces activités, une carte de la chaîne de valeur de Faranaya et une vue imagée de la situation souhaitable (image riche) des acteurs ont été développées. Au même temps, une liste des prépositions nécessaires pour atteindre la situation souhaitée dans la chaîne d'approvisionnement de Faranaya a été documentée. Avec l’équipe de suivi et d’évaluation (S & E), ces prépositions seront utilisées pour développer des pistes d’impact pour le partenariat Faranaya.
Quelques conclusions ont été tirées à la fin de l'atelier. Les participants ont estimé qu'il était important d'augmenter le volume et la qualité du sorgho pour augmenter les revenus. Cela se fera en encourageant tous les acteurs du processus d'approvisionnement à faire leur part pour que cela se réalise. Les participants ont insisté sur la nécessité urgente, à court et moyen terme, de diversifier leur marché en développant des produits nutritifs à base de sorgho destinés aux consommateurs à faible revenu, afin de réduire leur dépendance excessive de Guinness Ghana SARL, principal acheteur de leur sorgho.
Les participants ont exprimé leur appréciation de l'atelier pour avoir mis la lumière sur des choses qu'ils ne savaient pas. Mary Amalis, une agrégatrice, a révélé : « Je ne savais pas que des biscuits pouvaient être fabriqués à partir du sorgho. Je serais ravie d’être formée sur la façon de le faire ».
Zuug Abdulai, un agriculteur, de son côté, a déclaré : « On ne savait pas qu’on pouvait gagner de l'argent avec les services de labour. Je suis heureux que le partenariat va augmenter le nombre de fournisseurs de services de bœuf de labour".
Comme prochaine étape, une description du partenariat sera élaborée et, une fois approuvée, sa mise en œuvre commencera. Restez connectes !