La production de volaille, fortement développée au Burkina Faso, constitue le gagne-pain de nombreux petits éleveurs. Ce secteur s’affiche, aujourd’hui, comme l’un des plus dynamiques au Burkina Faso, reflétant bien l’intérêt et la contribution des pouvoirs publics et des partenaires au développement. Le partenariat entre SOBUPRA et 2SCALE rentre dans ce cadre, et vise à contribuer au développement de la production et la disponibilité de la viande de la volaille locale grâce à la production de poussins locaux et améliorés. Il vise également à améliorer la commercialisation de la volaille depuis les fermes d’élevage par la création d’un réseau de clients transformateurs et distributeurs. Cependant, le secteur de la volaille fait face à des remous, piétinant son développement continue. L’une des causes principales identifiées à cet effet, est la présence du virus de la grippe aviaire fortement pathogène. Après celle de 2006 et de 2015, en effet, on assiste depuis novembre 2021, à une recrudescence de la maladie à grippe aviaire dans plusieurs régions du Burkina Faso, avec plusieurs foyers de contamination enregistrés. Au regard du fort taux de mortalité de volaille engendré par cette pandémie, les acteurs impliqués dans le partenariat volaille dans la localité de Pô, durement touchés par la maladie, se montre de plus en plus résilients. Un objectif poursuivi par ces derniers est de sauver et de garantir de beaux jours au partenariat volaille.
Plus de 5100 pertes de poulets enregistrés chez les producteurs du partenariat
Caractérisée par un rythme accéléré de contagion, la présence du virus de la grippe aviaire a engendré un fort taux de mortalité de volaille au sein du partenariat volaille. De l’avis de monsieur Daniel Banhoro, coach principal au sein de ASUDEC (Africa’s Sustainable Development Counsil), SAE (service d’appui entrepreneurial) dans la zone de Pô, on estime aujourd’hui, une perte de plus de 5000 têtes de poulets dans le PEA de Pô du fait de la présence de ce virus. A noter que ce chiffre concerne exclusivement les poulets du Faso et ne prend pas en compte les autres races. Cependant, les statistiques officielles font état de 450.000 pertes de volaille, toute race confondue au niveau de la commune de Pô. Madame Fati ZONGO, avicultrice à Pô raconte :